"Il y a un manque de pensée à long terme, au-delà du quotidien. Il y a des éléments qui permettent de prédire, de budgétiser les fonds pour que, sur de longues années, on mutualise les risques", fait valoir Myriam Merad, chercheuse du CNRS au Laboratoire d'analyse et modélisation de systèmes pour l'aide à la décision. "C'est un système assurantiel à repenser, et ce n'est pas qu'un problème scientifique et technique, mais bien politique."